Le moment du bain. Test baignoires

 

Aaaah, le moment du bain… moment de plaisir auquel s’adonne avec délice le Pouillot, seul ou avec un parent, bientôt rejoint par la Paupiette depuis qu’elle a fêté son premier mois.

Nous n’utilisons plus à présent de baignoire individuelle  car avec deux enfants, l’eau du bain est vite rentabilisée.

En générale, nous sommes mêmes très économes puisqu’on finit à trois dans la baignoire, le parent servant de transat de bain à la Paupiette et le bain n’étant donné que tous les deux jours pour Pouillot, parfois tous les 3 à 4 jours pour la Paupiette.

La fréquence du bain se justifie en raison de trois facteurs :

  • d’une part afin de limiter les risques de rhume chez le tout-petit (jusqu’à ses deux mois, ma fille n’était lavé qu’une à deux fois par semaine, idem pour son frère et ma salle de bain étant très petite, on laisse toujours la porte entrouverte pour aérer).
  • d’autre part car après avoir cédé aux envies aquatiques de mon fils en le lavant chaque jour, celui-ci a commencé à avoir de sérieux problèmes de sécheresse cutanée.
  • Et enfin par flemme.

Pouillot est comme sa mère : une belle peau bien sensible et sèche, autant dire que j’en ai passé de l’argent en crèmes de soin ; et ce, malgré l’huile d’amande douce que je mets toujours dans le bain. Etrangement, depuis qu’on le lave moins régulièrement, tadaaaa ! on économise 20€ de crème et beaucoup de coups de griffes dans le dos (le petit y allant gaiement jusqu’à finir en sang).

Niveau produit, c’est plutôt simple : un savon au lait d’ânesse et du shampoing solide (je suis en train de finir également  tous les produits Galenco© achetés à la maternité, plutôt que de les jeter).

Au niveau des baignoires, j’ai jusqu’ici testé plusieurs modèles :

  • Test 1 : La Shantala (ou « Le bébé en pot de fleur »).

La Shantala©, la fameuse baignoire « en seau», sensée rassurer l’enfant et économiser l’eau. Malgré les avis très positifs que nous avons lus sur le sujet, nous n’avons pas du tout été convaincus. Le petit pleurait, on s’est cassé le dos et les bras à le maintenir dedans, et quant à le savonner dedans, cela relève de la mission impossible. Il fallait donc mouiller le bébé d’abord puis le savonner et enfin le plonger dans l’eau. Praticité ? 0/5. En revanche, niveau prix, cela reste tout de même un produit très intéressant ; je pense simplement qu’il ne nous convenait pas.

De plus niveau place, nous qui avons une micro-salle de bain, on n’a jamais su où ranger ce machin. Il a fini sa vie comme pot à fleurs sur le balcon (MAJ : il a récemment été donné à une maman qui en cherchait une ; à noter qu’après un an comme pot de fleurs, le plastique s’est nettoyé en un tour de main. On note tout de même la qualité du produit).

2/5

  • Test2 : Le Canard Munchkin.

Après la Shantala, et comme nous partions en vacances-rando-longue distance, il nous fallait trouver une solution pratique, sachant que nous n’avions pas toujours de renseignement sur le lieu où nous allons dormir à l’avance. Nous avons trouvé (chez Carrefour, tout bêtement) une baignoire-canard gonflable qui avait de bonnes critiques sur Oxybul.

Pour une vingtaine d’euros, on a donc une baignoire qui se gonfle en 1 minute, qui possède un thermomètre intégré (si le bain est trop chaud, la pastille « Hot » vire au rouge) et qui se plie très rapidement. Pour la sécher, Coin-Coin est équipé d’un système de crochet-ventouse qui permet de le fixer à ta paroi de douche (ou de bain) le temps nécessaire.

Si l’idée est bonne, perso, je n’ai pas trouvé que la ventouse tenait si bien que ça (mais c’est souvent le cas avec les ventouses). La baignoire est également fournie avec des rustines, très utiles en cas de crevaison.

Au niveau taille, la baignoire est nickel pour un tout petit mais également pour un bébé de 7-9 mois qui commence à bien se tenir et qui déborderait d’une baignoire plus « standard ». De plus la tête du canard est très pratique pour l’assise, et toute la famille a beaucoup aimé.

Coin-coin est resté avec nous environ 4 mois, le temps de traverser toute l’Europe et de servir de mini-piscine l’été (après cela, il a quand même fini par rendre l’âme).

Je recommande donc vivement ce produit, qui allie praticité, coût très correct, esthétisme et longue vie (de plus, le canard rentre parfaitement tant dans une vraie baignoire que dans un bac de douche).

4.9/5

  • Test3 : La Baignoire rigido-pliable de Stokke.

Pour la Paupiette, j’ai donc réinvesti dans une autre baignoire : la Flexi Bath de Stokke.© Au final, cela reste une baignoire pour enfant classique dans son format, le look est assez sympa (on parle d’une baignoire, donc bon, je n’attends pas non plus une œuvre de Numérobis sur le sujet) et surtout niveau encombrement, elle est réellement pliable et pratique. On la garde sur le sommet de la grande baignoire et on a pu laver dedans la petite sans problème, que ce soit pour la tremper ou la savonner. On ne l’utilise plus que très peu vu qu’on lave tout le monde ensemble à présent, notamment parce que ma petite gigote énormément, donc j’ai du mal à la nettoyer sans qu’elle ne se cogne partout. Cependant elle demeure utile pour les jours où je ne lave qu’un pitchoune à la fois (ou pour les voyages si on la prend… jusqu’ici on a fait sans). Niveau prix, on est déjà sur une gamme plus élevée (une quarantaine d’euros en moyenne selon le revendeur), mais elle se revend très facilement en seconde main.

A présent que la petite a 06 mois, la baignoire montre tout de même ses limites, et ne convient vraiment plus que pour un bain assis (pas idéal si ton enfant ne tient pas encore assis seul ; bonjour le cassage de dos). Je la conserve toutefois pour quand la petite tiendra assise mais sera encore trop microbe pour passer dans ma baignoire préférée (lorsqu’on la lave seule)…

4/5

Et enfin ma baignoire préférée, celle qui aura servi le plus jusqu’à présent :

j’ai nommé….

 

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ma vieille panière à linge !

Les Indispensables de la liste de naissance

Quand je suis tombée enceinte, en bonne accro du shopping biclassée maniaque des cahiers des charges, j’étais totalement paniquée à l’idée de savoir quoi mettre sur la liste de naissance (ou ce que je devais acheter pour mon enfant). Avec le recul, je me rends compte que je me suis (bien évidemment) mis une pression énorme sur le dos, et que, non, mon enfant ne se sentirait pas lésé d’avoir une gigoteuse C&A plutôt qu’en poils de mammouths bio.

Au bout de deux enfants, j’ai toutefois maintenant une idée assez précise des trucs que j’estime utile, totalement useless, ou des « raaah, si je pouvais l’avoir en double, je n’hésiterai pas ! »

Trèves de bavardages, cet article étant écrit à la demande d’un papa dépassé (attention cliché sexiste : et comme on sait que les hommes n’aiment pas tergiverser), allons donc à l’essentiel (les différents objets listés ci-dessous auront par la suite droit à un article détaillé pour certains) :

Règle n°1: Avoir une vie sociale tu auras.

  • Le lit Pliant

En premier lieu, jeune parent, continuer à avoir une vie sociale et voir tes amis, tu devras. Pour cela, le lit pliant nécessaire te sera (sauf si tu n’as que des amis avec enfant ou une Marraine Childfree super prévoyante) et si tu as une voiture, un bon siège auto tu prévoiras.

Il existe plusieurs types de lit pliant,  un basique à 35€ de chez Orchestra peut très bien faire l’affaire, tout dépend de l’usage (régulier ou occasionnel) que vous comptez en faire. Ici, nous en avons deux : le « entrée de gamme Orchestra » : pas cher, résistera à deux guerres mondiales, et rendra toujours fou à la première utilisation (mais qui est le crétin qui n’a pas mis explicitement sur la notice « attention, il faut que le lit soit encore à moitié plié pour réussir à fixer les barres latérales. »

Mon Père-ce-héros a ouvert les côtés du lit au couteau, avant que ma sœur, appelée à la rescousse, ne lui explique le truc.

Le + de l’Orchestra : pas cher, solide.

Le – : son prix,  le matelas en « galette » qui le rend vraiment destiné à un usage occasionnel. Attention aux vendeurs qui te conseilleront de prendre un matelas supplémentaire à mettre dessus : c’est totalement déconseillé (voir notice) , en raison des risques d’étouffement si le bébé glisse entre les deux. Le lit est vendu avec son matelas à fixer via des sangles et c’est le seul matelas dont le lit a besoin.

Nous avons également un second lit, acheté pour Poupette et qui lui sert de lit quotidien, par conséquent il nous fallait un lit plus confortable. Nous avons totalement adopté le lit Babybjorn, très bonne qualité, pliage et dépliage ultra rapide, compact et facile à transporter.

Le + : son véritable matelas. Le – : son prix (aux alentours de 239€).

  • Le siège auto : choisi après consultation du site securange.fr/ uniquement ! (ou après demande sur le forum, les mamans bénévoles sont de bons conseils et vous conseilleront le siège le plus adapté à votre voiture/budget/nombre de morpions, etc). Il faut savoir que tous les sièges-auto vendus en magasin, y compris hors de prix et malgré ce que vous diront certains vendeurs, ne passent pas les crash-tests. De plus, certains sièges ne sont pas compatibles avec toutes les voitures, surtout si vous avez une voiture « non familiale » (ou un escogriffe à grandes jambes à caser sur le siège passager).

Nous ici, on est dans l’optique « dos à la route le plus longtemps possible », on a donc opté pour la coque nania be-one pour ma fille (petit budget, 45€ la coque, elle est légère et va durer longtemps) et pour le siège Kiss 2 de Klippan (en profitant des commandes groupées de sécurange, on peut avoir un bon siège à un prix intéressant).

Règle n°2: le kit « main-libre bébé » tu auras:

  • Le transat

Toujours chez Babybjorn, le transat ! Le seul transat que je recommande : confortable, dur longtemps, ultra transportable, parfaitement adapté à bébé et son évolution (lui, vous ne le collerez pas au placard dès les 6 mois de l’enfant) : bref, le véritable indispensable. Pas de côté « gadget », pas de « je donne le biberon et le sein à ton enfant à ta place », c’est l’ikea du transat (à part pour le prix). Pour te convaincre, c’est celui qu’on trouve dans les hôpitaux et les séances de kiné postnatale pour ranger les bestioles des jeunes mamans accompagnées. Si ce n’est pas la preuve que c’est du matos de qualité ![1]

Le – : pas donné ! (environ 150€)

  • L’écharpe de portage

L’écharpe de portage ou le sling : pour démarrer, je ne peux que recommander la marque JPMBB (je porte mon bébé), leurs tutos sont très bien et très complets pour apprendre (si tu n’as pas la possibilité de faire un atelier). Les deux sont complémentaires : le sling est très bien pour un bébé qui tient sa tête, ou pour des courses (bref en courte distance ou l’été), l’écharpe est très pratique pour tout le reste. Et grâce à leur « nœud de base », pas besoin de refaire 300x le nœud ; tu le fais une fois, et hop : en voiture, en métro Simone, tu es toujours prête à « enfiler » ton bébé en écharpe.

Le +: que des plus ! pratique, favorise le contact avec le bébé, la vie sociale, le ménage, le repassage, les calins, la lactation et ça coûte pas cher (neuve: 55€, en 2e main trouvable entre 20 et 30€ selon les coloris).

Règle n°3: ton enfant à tes repas participera

  • La chaise haute ou un système d’installation pour le bébé. Attention que beaucoup de chaise ne commencent réellement à servir qu’une fois que l’enfant se tient assis (ou nécessite des accessoires hors de prix en plus, telle la trip-trap de Stokke.) Si tu n’as pas de place, tu peux très facilement investir dans ce type de chaise, pas cher, pas très connu d’ailleurs, pratique (mais hélas, résiste à un enfant mais pas à un deuxième : https://www.dreambaby.be/e/fr/db/dreambee-siege-de-table-essentials-etoile-gris-699714).
  • Un autre système très pratique en cas de promenade/rando/je vais chez les potos: le sack’n’seat (trouvable chez Oxybul, ou sur Bruxelles, chez Haricots Magiques): un système pour accrocher bébé (dès lors qu’il sait se tenir assis encore une fois) sur n’importe quelle chaise.

Règle 5: des petits plaisirs tu te feras.

  • Les tétras Aden et Anaïs : le tétra, ou lange, est un bout de carré mousseline (70*70 ou en 140) de plus ou moins grande taille, qui permet d’envelopper l’enfant. C’est LE produit miracle et multifonction, soit pour emmailloter un bébé grognon lors de ses coliques, pour essuyer une Super Bavouille, pour remplacer un tapis de change, pour protéger le bébé du soleil (en poussette ou en porte-bébé), pour utiliser comme couverture légère lors des fortes chaleurs (ou quand, comme moi, tu as un bébé qui a tout le temps chaud). Différentes marques existent, mais je suis Aden et Anaïs addict, plus particulièrement celles en bambou : ultra douce, ultra pratique, je m’en sers même comme foulard.
  • Les gigoteuses Superlove : lorsque vous avez un tout tout petit, les nids d’ange sont très pratiques. Mais passé 2 mois, dès qu’ils commencent à remuer, ça ne sert plus à grand-chose. Les gigoteuses sont donc tout indiqués pour conserver votre bébé bien au chaud, et autant investir dans quelque chose de directement évolutif pour éviter de devoir en racheter tous les quatre matins.

Les Superlove (si vous avez le budget) sont donc top : 4 saisons (gain de place, pas besoin de changer au moindre écart thermique) grâce à leur composition en laine mérino, elles régulent la température du bébé. Grâce aux pressions sous les bras et au système d’ouverture par le bas, elles vont aussi bien à un bébé d’un mois qu’à un bambin de 18 mois. Enfin, l’ouverture « pratique » permet de l’utiliser également en siège auto. Et les motifs, toujours sympatique comme détail, sont mignons et unisexe.

Le + : presque tout. Le – : le prix, mais ça fait un chouette cadeau de naissance.

Si vous vous en fichez de l’aspect laine de mamouths et compo en mérino, et qu’avoir des gigoteuses différentes selon la saison ne vous gêne pas, les gigoteuses C&A sont très bien, pas chères (moyenne 25€) et grâce au système de pression, elles vont autant à un petit qu’à un grand de deux ans. Par contre, faut aimer Disney et Winnie l’Ourson…

  • La peau de mouton ; idéal pour réguler la température de bébé, tout doux, ma fille ne dort que sur une peau de mouton (tannage relugan, donc sans trois tonnes de produit chimique). Nous avons celle de la marque Christ, provenant des Choux Verts, en grande taille, elle fait la totalité du lit.

Le + : que des plus (mais faut s’habituer à l’odeur).

  • Des vêtements (mais les brocantes et la récup c’est très bien), à savoir, Zeeman peut te permettre d’habiller à peu de frais ton bébé (et leurs pyjama tiennent bien la distance ; en revanche je trouve que leurs bodys-pyjama ont une coupe étrange). Hema, prix équivalent à ceux des vêtements Carrefour, fait des fringues de très bonne qualité et qui durent aussi longtemps. Mon fils aura mis ses pyjama Hema de ses 1 an à ses 2 ans pour vous donner une idée.
  • Des titres-services pour le ménage ou des bons d’achat chez un traiteur.
  • La veilleuse Spöka à 12.99€ de chez Ikea ; demeure (après moults tests) la meilleure veilleuse en rapport qualité prix (mon « maître achat », si je peux utiliser le vocable « Test Achat »).

Règle n°6: Les systèmes pratiques tu privilégieras:

  • La table à langer : si tu as peu d’espace, comme nous, je recommande le plan à langer posable sur baignoire (ou lit cage) de chez Beaba. Pratique, résistant, facile à nettoyer, et à un prix très attractif (une quarantaine d’euros, trouvable en second main. Des systèmes existent avec baignoire combinée)
  • Le nécessaire de toilette : liniment, coton, gant de toilette, savon doux pour la peau de bébé, argile verte en poudre, thermomètre rectal, coupe-ongle bébé (le kit beaba est très bien) et thermomètre de bain.

Règles n°7: si tu as encore de la place sur ta liste, à tout ça tu penseras:

  • Les « pratiques mais pas indispensables » :

Le babycook : peut être remplacé par un cuit vapeur avec un bon mixeur.

Le babyphone : tout dépend de la taille de votre demeure, mais un système simple ne serait-ce que pour vos soirées chez les copains est bien pratique.

  • Les « pas pour tout de suite, mais ça peut toujours faire un petit cadeau sympathique » :

L’ensemble plateau-repas pour bébé (mais pas en plastique bien sûr ! il y en a de très jolis en bambou, notamment chez Biobu ; vous pouvez à Bruxelles trouver toute la gamme aux Choux Verts (leschouxverts.be/).

Le petit pot recyclable à planter de chez BecoPotty : la matière fait penser à du plan toys, le look est épuré et fonctionnel, et mon fils le promène partout !

 

Voilà, je pense avoir fait le tour de mes indispensables… et vous, avez-vous des suggestions à ajouter ?

 

[1] Alors franchement, quand on voit à quel point Babybjorn déchire sur les lits et transats, il faudra vraiment m’expliquer pourquoi ils continuent, en matière de portage, à fabriquer un babjybjeurk non physiologique.

« L’Arnaque moisie » des jouets de bain

Ami Parent, toi aussi tu as craqué pour Poulpi le meilleur ami de l’enfant qui fait « pouic-pouic » et crache de l’eau ?

Toi aussi tu t’es dit qu’un innocent petit calamar aux grands yeux serait un innocent compagnon de bain pour ton rejeton ?

Grave Erreur ! Tremble Parent car voici venir l’heure de la…moisissure.

A l’heure où nous faisons de plus en plus attention à l’environnement  et à l’alimentation de nos enfants, où nous favorisons de plus en plus les produits « sains » ; le jouet de bain de base reste donc le jouet d’eau, avec un trou au centre pour que la baleine puisse gicler de l’eau dans ta figure. Les terroristes en herbe (en eau) sont donc formés dès leur plus jeune âge à agresser le pauvre parent en lui balançant de la flotte dans les yeux.

Cependant ce type de jouet a comme principal défaut (outre le bruit qu’ils produisent et la flotte qu’ils éclaboussent partout) qu’ils sont quasi-impossibles à entretenir : l’eau stagne à l’intérieur, ils ne s’aèrent jamais correctement et tu finis inévitablement par baigner ton enfant au milieu de dépôts noirâtres de moisissures.

Dans un premier temps, nous avons tenté de nettoyer les jouets  avec deux techniques :

  • Le passage au lave-vaisselle, qui n’a rien réglé et a en plus laissé un dépôt blanchâtre sur les tamis de bain du gamin.
  • Le trempage au vinaigre. A la vue du liquide répugnant qui est ressorti des jouets, j’ai jeté directement  tous les animaux choupinounets de mon fils à la poubelle. Et tant pis pour les grands yeux de Crôaaa la grenouille.

J’ai donc cherché une alternative plus saine aux jouets de bain « classiques ».

Note que c’est aussi pour me faire plaisir, mon fils jouant très bien pendant des heures avec des bouteilles vides (ou pas vides, merci Gamin d’avoir ruiné mes cadeaux d’anniversaire l’Occitane) et de simples gobelets de festivals colorés.

Toutefois, dans la mesure où j’essaye de réduire au maximum le plastique à la maison, il n’était pas logique de continuer à laisser mon fils jouer dans un bouillon de perturbateurs endocriniens (oui, j’en rajoute, je sais, et pas la peine de me signaler que les baignoires pour enfant sont en plastiques. Les jouets, eux, il les met en bouche).

J’ai pour l’instant deux marques que j’ai pu tester et que j’aime beaucoup :

  • PLAN TOYS, dont je suis absolument fan de manière générale, qui fait des produits beaux, colorés, bien conçus dans un matériau naturel et dans une démarche favorisant l’environnement.

J’ai plusieurs jeux « non bain » de chez eux dont mon fils est complètement gaga (je te parlerai un autre jour de ce crocodile qui cliquette partout dans mon appartement et me rends complètement dingue) et Pouillot possède également le bateau de bain Plan Toys. Si la voile a fini par moisir (il aurait fallu la sécher convenablement à chaque fois, ce qui dans les faits, m’est impossible, même si nous remettons toujours les jeux dans le filet de bain), les petits accessoires tiennent bien le coup, malgré les coups de dents, le trempage intensif et l’utilisation répétée. Au bout d’un an, ils sont toujours en très bon état (et si le bateau a un peu moisi en surface, il se nettoie très facilement, vu que tous les jouets sont en moulage plein).

  •  Les jouets pour le bain HEVEA. Je n’ai pu tester que leur canard (après avoir acheté la tétine de la marque) et je suis séduite par leur démarche. Le jouet a un côté rétro, la texture est très agréable et parfaite pour un tout petit. De plus, ces jouets-là ne sont pas troués, donc pas d’eau qui rentre dedans pour moisir ; il suffit donc de nettoyer la surface. Ce sont les jouets de ma fille et je pense compléter rapidement la collection. Attention toutefois à l’achat de bien vérifier qu’il n’y a pas de défaut (trou à l’intérieur) où l’eau pourrait se glisser, ce qui peut arriver avec ce type de produit quasi-artisanal.

 

J’ai pu voir chez Ecoterre une troisième marque que je testerai bien à l’occasion : les produits de bain Grimms. Il s’agit d’une marque qui fabrique des jouets en bois colorés, au design basique et épuré, adapté aux petites mains des enfants. Leurs petits personnages me tentent fortement (mais vu la taille de ma salle de bain, il faut bien faire des choix).

 

No Plastic (future)

 

A la naissance de n°1, jeune femme ayant eu très peu d’enfants dans mon entourage, je n’avais strictement aucune idée des produits essentiels ou non à mettre sur une liste de naissance (pardon chère sœur de ne pas m’être plus impliquée quand tu as eu tes gamins, j’étais jeune, mais avec le recul, je regrette).

Oh, certes, les grandes enseignes sont toujours là quand il s’agit de te proposer de tout acheter, mais comme je l’ai déjà mentionné dans un autre article, il est franchement difficile de savoir ce qu’il faut réellement avoir, et ce qui risque de ne jamais sortir des placards.

Un des produits restait tout de même une évidence : le biberon. Bien que j’allaite, pour la rentrée en crèche lors de la reprise et les absences (jeune mère, sauvegarde ta santé mentale, refourgue de temps en temps les Poupiots à leur père/la mamie/ une amie de confiance et offre toi un peu de temps « off »), il fallait bien prévoir un moyen de ne pas laisser la bestiole mourir de faim.

Je précise, il existe d’autres systèmes pour nourrir un bébé allaité que le biberon, mais je n’ai jamais eu besoin d’y recourir; et ne les ai donc pas testé.

En matière de biberon par contre, on ne peut pas dire que l’on manque de choix sur le sujet, et il est difficile de savoir lequel prendre, qui ne risquait pas d’être introuvable en cas de besoin, d’entraîner une confusion sein-tétine, etc.

Mon choix c’est donc porté sur le biberon Avent NATURAL (que j’avais en plastique), dont j’ai été très contente et que je voulais donc naturellement réutiliser pour la naissance de n°2.

Sauf que voilà…

Un jour, par hasard, je suis tombée sur ce site : sans-bpa.com.

Et là… c’est le drame.

J’ai eu l’impression que je venais de me faire percuter par un train (réellement). J’ai donc fait pas mal de recherches (mais je précise, je ne suis pas du tout de formation scientifique et j’ai limité mes recherches à internet).

En vrac, j’ai découvert que :

  • Mes gourdes Sigg, marque pourtant réputée et très répandue sont faites en aluminium (comme la plupart des gourdes du commerce) avec un revêtement intérieur plastique. Ces gourdes ont été mis en cause pour avoir contenu du Bisphenol An, un perturbateur endocrinien (je vous invite à aller voir sur wiki c’est que c’est ; on peut faire un gros raccourci en résumant par « toi aussi, rends tes spermato mutants » ), ledit Bisphenol A ayant été remplacé par du Bisphenol S. Ce dernier n’a pas été testé, et est potentiellement aussi nocif sur le long terme que le Bisphenol A.
  • Les biberons en plastique portant la mention « sans Bisphenol A » (ce composant étant interdit depuis 2015 à cause de ses effets) contiennent pour certains à la place… le fameux Bisphenol S cité ci-dessus.
  • Ce composant se diffuse à l’effet de la chaleur, hors, comment utilise-t-on les biberons ou les tupperware, bref, tous vos contenants en plastique ? Avec des aliments que l’on chauffe !

Bref, ma nourriture et celle de mes enfants baignaient dans une substance nocive pour notre santé et celle de nos descendants ! Joie, bonheur, non ?

Vous qui me lisez, est-ce que vous n’avez pas de ces jolis tupperwares (marque déposé, mais passé dans le langage courant comme synonyme de « contenant alimentaire) de supermarché ou provenant  du grand suédois ?

Je vous laisse faire l’addition a + b (car quand je mets noir sur blanc le mot « empoisonnement », c’est trash quand même, non ?)

« Oui mais on a toujours fait comme ça » me direz-vous… Pas si sûr ; en en discutant avec les vendeuses ou ma belle-mère, le discours qui en est revenu était fréquemment « ah mais nous à notre époque, on n’avait pas de biberon en plastique, c’était du verre et ça cassait ».

Donc chez nous, ça a été simple :

  • À la poubelle tout le plastique, bonjour les biberons en verre Avent NATURAL(pour la petite) et en inox de chez Organic Kidz (pour le grand)
  • A terme, remplacer tous mes contenants alimentaires par du verre ou de l’inox (aïe mes finances)
  • Réduire un maximum mon utilisation de plastique, notamment pour les jouets en contact avec la bouche (bonjour Hévéa).

 

J’avoue, quand je dis « simple »… ce n’est pas si simple que cela; par exemple pour contenir le lait maternel, j’utilisais des petits pots Avent (en plastique donc), idem pour stocker les panades de la Paupiette. Je commence donc à récupérer les petits pots en verre des pots industriels (oui, je n’élève pas au 100% maison ma fille, je lui donne aussi des petits pots quand je sors/suis à la bourre/ n’ait plus de légume frais sous la main) pour la congélation.

De même, jeter du matériel neuf (les tupperware récemment achetés) et qui ont peu servi va totalement à l’encontre de ma logique anti-gaspillage…

Et vous, que cela vous inspire-t-il ?

 

[i] J’ai fait de nombreuses recherches pour avoir des informations sur le bisphenol S, voici un article intéressant sur le sujet : http://www.asef-asso.fr/mon-alimentation/assiettes-dangereuses/1668-le-bisphenol-s-un-substitut-du-bpa-dont-les-effets-sont-encore-trop-peu-connus

Les séries du jeune parent débordé

En tant que jeune parent bloqué au foyer par sa chère et tendre progéniture qui daigner enfin pioncer (ou qui est scotché à votre sein en train de téter goulûment, mais au moins vous fous la paix… quoique de façon très immobilisant) ; vous allez rapidement découvrir que vos activités (en silence, peu de mouvement, etc) sont limités.

Le Poilu a développé le skills « je joue à tous les jeux possibles avec un bébé à un bras » ; cette compétence, très utile pour n°1 qui s’endormait avec bonheur et délectation contre Papa pendant que celui-ci bâtissait des tours sur Minecraft n’a que très peu fonctionné avec n°2, qui elle préfère être bercée à deux bras (et de façon globale, étant beaucoup plus dynamique, elle devait toujours être fermement tenue pour ne pas apprendre à voler trop tôt ou se blesser d’une torsion de la nuque trop violente.)

J’ai donc royalement abandonné les jeux vidéos (help ! ma licence toute neuve de Minecraft !) et consacré mes soirées aux séries (ou à la lecture, mais ça, ça a toujours été).

Ce blog traitera donc également de séries télé, avec des articles « plus axés » sur une série ou sur des catégories.  Je dois avouer avoir une passion très avouée pour les séries girly, les séries britanniques et les séries policières.

Ainsi, à titre d’experte (autoproclamée), on m’a récemment demandé une liste de série « regardables en couples, légère (mais pas trop) et drôle).

Pour répondre au cahier des charges, je conseillerai donc :

  • Dead like me, arrêtée au bout de 2 saisons et clôturée par un film : si vous ne connaissez pas, excellente série britannique, qui traite de l’histoire d’une jeune adulte un peu paumée, tuée par la cuvette des toilettes de la station MIR. Elle découvre après sa mort qu’elle est affecté au service des faucheurs, les gens chargées d’aller récupérer les âmes des morts. En gros, elle va enfin démarrer sa vie post-mortem. Un peu noire sur les bords, très émouvant et pas trop « girly ».
  • Pushing daisies, deux saisons aussi, arrêté, ovni visuel : l’histoire d’un cuisinier qui ressuscite les morts d’un simple contact et les retue s’il les retouche. Jusqu’au jour où il ressuscite son amour d’enfance… (qu’il ne peut donc pas toucher). Très mignon, et ils mènent des enquêtes assez drôles.

 

En Format 20mn :

  • New Girl, une nana qui se sépare de son compagnon et atterrit dans une coloc avec trois gars. Série un peu à la Friends où le héros serait joué par un Joey looser un peu à côté de ses pompes et l’héroïne serait une Phoebe instit gamine. Avec Zoey Deschanel (on aime ou pas du tout).
  • Last man on earth: l’apocalypse (on ne sait pas ce qu’il s’est passé) a eu lieu. Il ne reste plus qu’un seul homme sur terre (et il s’ennuie à mourir)… heureusement (ou malheureusement pour lui), il va trouver une autre personne : une femme. Mais elle ne correspond pas vraiment à l’objet de ses fantasmes.
  • Je n’ai vu que les deux premiers épisodes (pas trouvé la suite), j’avais bien accroché ; et c’était assez comique.

Et une de mes séries préférées, plus orientée à la base « public féminin », mais finalement mon compagnon « qui ne regardait pas » finissait toujours par atterrir sur le canap pour voir ce qui se passait ou jouait à ses jeux sans le son pour suivre l’histoire 😀

  • Hart of Dixie, avec une jeune doctoresse courte vêtue et très new-yorkaise (excellente chirurgienne mais qui n’a aucune empathie) qui se retrouve à devoir aller exercer dans un petit bled paumé chez un vieux toubib pour apprendre les relations humaines. Top trois de mes meilleures séries.

 

Et vous, que conseilleriez-vous ?

De la responsabilité de la blogueuse

Pourquoi rouvrir un blog me direz-vous ?

Principalement car j’aime lire des blogs d’autres mères. Non seulement ça m’occupe, mais dès que je désire acheter quelque chose, je ne peux m’empêcher de faire un cahier des charges et de vouloir être sûre de ne rien laisser au hasard. Pour cela, je consulte les avis et descriptifs des autres mères (ou pères) testeuses(rs) (et parfois une childfree adoptée par la famille qui ne connait absolument pas les + et – de la battle « couches réutilisables VS couches jetables »

Je dois l’avouer  cette méthode ne m’a pas toujours fourni satisfaction (ainsi de ma première poussette, la Bugaboo Bee, achetée après avoir longuement bavé dessus et revendue dès lors que ma route a croisé ma génialissime Babyzen Yoyo).

Non, je ne suis pas sponsorisée, j’aime vraiment beaucoup cette poussette.

L’autre raison est que, très récemment, sur un blog que j’apprécie en raison des différents témoignages qu’il recense et de l’humour qui y reste très présent, mais qui demeure toutefois un blog « entrepreneuriale » ( comprenez que la bloggeuse est rétribuée pour ses partenariats)  la jeune maman a publié son récent coup de cœur « sponsorisée » pour un article de puériculture.

Et là… à mon sens du moins, c’était le drame. Car il s’agissait de produits absolument déconseillés pour les enfants en bas-âge. Notez, ceci n’est qu’un épisode parmi d’autre, et oui, je juge en écrivant ces lignes-là et je prends position (pour l’article sur « nous ne sommes pas des mères parfaites, ni indignes, ni omniscientes »), il faudra attendre un peu.

Cependant, ça m’a fortement travaillé ; quand je vois des bloggeuses que j’apprécie promouvoir le dernier porte-bébé non physiologique, des chaussures rigides  pour les premiers pas d’un enfant, des trotteurs « trop mignons », etc etc. je ne peux pas m’empêcher quelque part d’être en colère.

Vous l’aurez compris, j’appartiens à un certain mouvement « écolo-bobo-bio » qui essaye de se renseigner sur ce qu’on achète à nos enfants.

Comme toutes les jeunes mères, je me suis fait avoir par les sirènes des grands commerces de puériculture au moment de la première liste de naissance, et je pensais devoir tout acheter pour mon premier enfant. Et puis j’ai appris sur le tas que les ¾ des « essentiels » qu’on nous recommandait ne servaient à rien. Alors oui, certes, il s’agit de mon expérience. Mais je pars du principe, qu’à l’instar (en quelque sorte) d’un journaliste avec une certaine formation, une mère bloggueuse « expérimentée » devrait savoir qu’elle a une influence, et que les produits qu’elle met en avant vont parler à son public.

Une bloggeuse, c’est un peu le croisement rêvée des pubards entre la vendeuse Tupperware et Jean-Pierre Pernault (le brushing sympa en plus). Elle a un public de fidèles, les produits qu’elle présente sont pimpants-shiny et grâce à Internet, directement dans votre salon où vous pouvez tout acheter sur un simple clic.

Par conséquent, et sans paraphraser Superman, on devait d’autant plus faire attention à ce qu’on promeut, bonne foi ou pas. Alors PITIE renseignez-vous un peu avant de vendre  vanter un porte-bébé qui fait pendre le petit bout par l’entre-jambe ou des chaussures qui vont massacrer la voûte plantaire de vos enfants sur six générations (comment ça j’exagère ? oui, promis, il y aura aussi un article sur la culpabilisation parentale codicté par Marraine Childfree), même si c’est joli et que « la vendeuse en magasin dit que c’est trop bien ».

Le blog, c’est un peu le forum d’information moderne, (aaah, la CUP, qui a progressé plus en 2 ans grâce aux blogs féminins qu’en 80 ans depuis son invention) donc autant éviter de faire le boulot des boîtes qui ont des services de comm’ à leur place.

 

Accumulation…

Aujourd’hui, j’ai craqué au boulot.

Oh, ce n’est pas la première fois, et ce n’est sûrement pas la dernière, mais voilà. Rien à voir avec le travail, mais je ne sais pas laisser les problèmes personnel derrière la porte de l’ascenseur pour les reprendre avec moi au moment d’aller travailler.

Donc j’ai craqué.

Pour quelle raison ? Et pourtant, ce n’est en soi « pas si grave », mon compagnon me dit qu’on n’aura qu’à limiter les dépenses pendant 2/3 mois et que cela ira mieux.

Sauf que… sauf qu’on limite déjà les dépenses. Tout calcul fait, une fois toutes les charges enlevées, il me reste 250€ pour tenir le mois. Alors certes, nous sommes deux, donc il doit rester à peu moins à mon compagnon, mais…  Mais voilà, avec ces sommes là, on doit payer tout ce qui n’est pas les charges: les courses, les couches (la crèche n’accepte pas le lavable), les menus dépenses santé… Je sais que c’est idiot, que je suis « une jeune adulte c’est normal », mais avec 6 ans d’études, ce qui est sensé être un bon job, je n’imaginais pas que je démarrerai dans la vie à 27 ans, en faisant attention chaque mois à chaque dépense.

Je ne sais même pas si nous pourrons finalement acheter l’an prochain comme nous l’imaginions. Pourtant avec bientôt 2 enfants (oui, je sais, 2 enfants en deux ans, mais qu’est-ce qui m’a pris ? Quelle drôle d’idée j’ai eu. Et pourtant, ce choix, je le ferai et referai, mon fils est mon petit bonheur sur pattes et j’espère que ma fille (bon, si ça se trouve ce sera un autre petit garçon, mais Marraine de n°1 attend avec impatience sa quasi-filleule que je me suis résolue à penser à n°2 comme à une petite choupette) en sera un aussi) Bref, trêve de multiparenthèses), il va bien falloir qu’on prenne plus grand.

La chambre de Minipouce ne peut déjà contenir que le strict minimum, donc deux enfants… Et bien nous en mettrons une dans notre chambre quelques temps, la belle affaire ! (en espérant qu’il n’y aura plus de moisissures cet hiver).

J’ai l’impression que dernièrement, je me prends l’âge adulte en pleine figure en fait.

C’est-à-dire que j’ai passé toute mon enfance et mon adolescence à être ce qu’on attendait de moi. Une petite princesse, façon Shirley Temple, les chansons mises à part. Et pourtant, alors que j’ai essayé et ré-essayé, je n’ai jamais réussi à être ce qu’on attendait de moi. J’ai pourtant fait les bonnes études, décroché le bon métier mais… mais ce n’est jamais assez pour ma famille.

Et alors qu’avec mon parcours, ado, je m’imaginais à 28 ans, propriétaire, 1 enfant ou en projet (le parcours français du jeune diplômé, oui, je suis classique et naïve…) je me rends compte que ce n’est pas si simple.

Les problèmes financiers, la crèche qui coûte un rein, l’impression que quand on a payé un impôt, un nouveau débarque… Bref la routine.

Et la famille… Je viens de tout juste comprendre que pour les miens, je suis l’équivalent de la folle au fond du jardin. Textuellement, je suis un « extraterrestre qu’on ne comprend pas ». Bien que j’ai toujours tenté de suivre ce qu’on attendait de moi, tout en essayant de faire mes propres choix (mon pays de résidence, ma ville d’habitation, mon compagnon).

Je me rends compte que pour eux, je suis incompréhensible. Alors que la seule chose que j’espère dans la vie, c’est être heureuse, avoir un bon boulot qui me plaît, voyager… Je me rends compte que j’ai tellement essayé de me conformer à ce qu’on attendait de moi, ce qu’on me laissait espérer que j’ai revu sans cesse et sans cesse mes envies à la baisse.

Alors cette fois, c’est fini. J’accepte que tout ne sera pas comme dans mes rêves. Qu’on ne pourra sans doute pas acheter une maison (même petite) rapidement. Et que quoi qu’il se passe, ma famille m’aime mais ne m’accepte pas.

J’ai un homme, un petiot et demi, un bon boulot. What else (comme dirait Tomato Clooney) ?

Ma première création…

Ma première création !

De mes dix petits doigts et de mes deux mains gauches, j’ai crée quelque chose (de non organique, non vagissant et qui n’est pas sorti de mon ventre), bref ma première création: un sarouel pour habiller les fesses de mon Minipouce rampant (ou plutôt tractant, vu qu’il n’a toujours pas compris à quoi servait ses jambes).

Pour la petite histoire, il faut savoir que je n’avais jusque là jamais rien crée (en dehors du domaine culinaire) by myself; autant dire qu’il s’agit-là pour moi d’une véritable révolution !

Courageusement armée équipée de ma toute nouvelle machine à Ikea Sy (qui fera l’objet de son propre article ultérieurement), d’une belle-mère de combat et de ma commande tissu (pour les Belges, je recommande le site Risjtextiles, il s’agit d’un site flamand (mais qui existe en version francophone), je me suis lancée à l’assaut d’un sarouel, suivant le modèle proposé par MinusculeInfini.

Ma super machine (enfin le même modèle, il s'agit d'une photo trouvée sur le net)
Ma super machine (enfin le même modèle, il s’agit d’une photo trouvée sur le net)

J’ai découvert son blog en cherchant des tutos et je le recommande vivement. Beaucoup de modèles simples pour démarrer, et des articles très intéressants (pour peu que vos sujets de prédilections soient, comme c’est le cas pour moi depuis quelque temps la « maternitude » et « la découverte des 3000 philosophies dont je n’avais jamais entendu parler en France sur l’éducation des enfants »). Bref, j’avoue que tout me fait envie, mais comme on dit: chaque chose en son temps. Et vu mes difficultés à comprendre certaines notions (différencier largeur, longueur, hauteur m’est extrêmement difficile), je suis déjà très contente d’avoir réussi mon premier modèle.

Trève de blabla, le voici:

La preuve que même les ambisenestres peuvent réussir à coudre
La preuve que même les ambissenestres peuvent réussir à coudre

Devenir maman: Les montagnes russes émotionnelles

Voilà, ça fait maintenant 4 mois que je suis maman.

Quatre mois qui sont passés tellement vite, tellement rapidement que je ne me rends pas compte de tout ce qui a pu changer en si peu de temps.

Il faut avouer que tout s’est enchaîné dans ma vie très rapidement en un an et demi: un poilu, un nouveau boulot, un appart, une grossesse, un licenciement, un bébé, un autre nouveau boulot (voilà, vous avez suivi ? Donc je suis tombée enceinte en fêtant mon CDI et j’ai été viré au moment de partir en congé maternité. Et vu que je ne me voyais pas rester à la maison, j’ai fêté les 15 jours de mon fils en étant en entretien d’embauche, et j’ai commencé un nouveau boulot quand il avait tout juste deux mois et demi).

Bref, quand on y pense un peu, ça fait beaucoup mine de rien. Et pourtant j’ai l’impression que tout a pris sa place très naturellement. Un peu comme un jeu de Tetris parfait où il n’y aurait jamais de fausses manœuvres.

Et pourtant… Lire la suite